Réactions (p, n) à moyenne énergie
G. Albouy, M. Gusakow, N. Poffé, H. Sergolle, L. Valentin
1962
Journal de Physique
de ferrites de nickel et l'étude de leurs propriétés magnétiques. Une méthode utilisant le PbO comme fondant, a été proposée antérieurement par Remeika [1] et plusieurs auteurs : Yager, Galt, Merritt et Wood [2], Healy [3], Tager, Galt et Merritt [4], Healy et Johnson [5] ont déjà étudié les propriétés de ces monocristaux, notamment leur absorption à la résonance ferrimagnétique. En ce qui nous concerne, nous avons préparé des monocristaux de ferrites de nickel et de ferrites de type spinelle
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... utilisant différents fondants et en particulier un mélange Pb0-PbF2 dans le rapport de 3 à 4 exprimé en pourcentage moléculaire. Ce mélange présente un eutectique vers 480 °C. Nielsen [6] l'a employé pour préparer des monocristaux de ferrites de type grenat. Les matières premières employées étaient des produits très purs et l'oxyde de nickel était exempt de cobalt. Citons à titre d'exemple un mélange ayant comme composition : PbF2 38,08 ; PbO 28,6 ; NiO 16,66 ; Fe20316,66 ; exprimé en pourcentage moléculaire. Ce mélange est mis en fusion à une température proche de 1220 °C et cette température est maintenue pendant 3 heures, puis le refroidissement est effectué à raison de 3-4 OC/heure, jusqu'à 900 °C. Le creuset est alors retiré du four et les cristaux triés. La plupart des monocristaux se trouvent au fond du creuset. Nous avons obtenu un rendement de l'ordre de 27 %. Les cristaux dont les plus gros ont des dimensions atteignant 10 mm, ont des faces très bien développées. L'analyse chimique permet de leur attribuer la formule moyenne : Nio.98 Feô2,oa Fes.04, , , Nous avons effectué les mesures de résonance ferrimagnétique sur des échantillons de forme sphérique dont le diamètre est voisin de 0,3 à 0,4 mm. La forme sphérique a été obtenue par une méthode classique et les ébauches des sphères étaient ensuite polies manuellement avec des pâtes diamantées dont les grains ont des dimensions de l'ordre de 4 U. Les valeurs de g (facteur gyromagnétique), K, (énergie d'anisotropie magnétocristalline) et All (largeur de la raie de résonance ferrimagnétique) ont été déterminées à la fréquence de 9 080 MHz. La valeur de ,K1 a été calculée à partir des variations du champ de résonance avec l'orientation. Le tableau 1 rend compte des résultats obtenus, la valeur de AH étant donnée pour les deux directions cristallographiques [111] et [100]. TABLEAU 1 Discussion des résultats. -Il apparaît que les valeurs de g et K, sont en bon accord avec celles indiquées dans lalittérature. Les valeurs de 6.H, par contre, sont inférieures à celles publiées. La valeur de AH est fonction de la direction d'application du champ de polarisation, c'est-à-dire que AH est minimal pour l'axe [100] et maximal pour l'axe [111], ce qui est en accord avec les résultats de Yager et coll. et avec l'expression théorique suggérée par Clogston [7] et par Callen et Pittelli [8]. Cette diminution de la valeur de AH est due, pour une part importante, à la faible teneur de Fe2+, le fondant utilisé permettant une mise en solution à relativement basse température. Lettre reçue le 23 juillet 1962. Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire Orsay (Seine-et-Oise). Parmi tqutes les réactions qui se produisent lors du bombardement d'une cible par des protons de moyenne énergie, il nous a paru intéressant d'étudier spécialement la réaction (p; n). En effet, cette réaction peut Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.
doi:10.1051/jphysrad:0196200230120100001
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