More bears, less bears: Inuit and scientific perceptions of polar bear populations on the west coast of Hudson Bay

Martina Tyrrell
2006 Études / Inuit / Studies  
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article "More bears, less bears: Inuit and scientific perceptions of polar bear populations on the west coast of Hudson Bay" Martina Tyrrell Études/Inuit/Studies, vol. 30, n° 2, 2006, p. 191-208. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI:
more » ... udit.org/iderudit/017571ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Document Résume: Plus d'ours, moins d'ours: perceptions inuit et scientifiques des populations d'ours polaires sur la côte ouest de la baie d'I ludson Les perceptions des Inuit et des scientifiques au sujet des populations d'ours polaires se basent sur différentes épistémologies et différents modes de relation et d'interaction avec les ours polaires. Dans de nombreuses communautés, les quotas de chasse à l'ours ont mené à des conflits à la fois internes et externes. Les Inuit du Nunavut constatent que davantage d'ours polaires se trouvent à proximité de leurs communautés. Les scientifiques soutiennent que la plus grande fréquence des rencontres entre ours et humains est due au rapide changement environnemental qui provoque une diminution, plutôt qu'une augmentation, du nombre des ours. Ces perceptions opposées aboutissent en confrontations lorsqu'il s'agit de la chasse et de la protection des ours. Dans les communautés, des conflits éthiques, sociaux et économiques sont apparus depuis la promulgation du système des quotas à cause de vues divergentes concernant l'attribution des quotas, la chasse sportive et les fins morales d'une telle attention portée aux ours polaires. L'une de ces communautés est Arviat, située sur la côte ouest de la baie d'I ludson. Les gens d'Arviat se sentent particulièrement vulnérables à la présence toute proche des ours polaires tout au long de l'année. Le fait d'inclure des femmes dans la chasse et l'investissement financier que représente une chasse à l'ours provoquent des discussions et des sentiments mitigés chaque année au moment de l'ouverture de la saison de chasse. Bien que la situation à Arviat soit d'une certaine manière unique, elle peut servir d'exemple aux questions et problèmes que doivent affronter les Inuit à travers tout l'Arctique canadien au moment où, de plus en plus, ils ont affaire à des ours polaires sur le pas de leur porte. Abstract: More bears, less bears: Inuit and scientific perceptions of polar bear populations on the west coast of I ludson Bay Inuit and scientific perceptions of polar bear populations are grounded in différent épistémologies, rclationships and interactions with polar bears. In many communitics, the présence of polar bear hunting quotas has led to both external and internai conflicts. Inuit throughout Nunavut are seeing more polar bears in close proximity to their communitics. Scientisls argue lhat the inercase in bear-human encounters is due to rapid cnvironmental change, leading to a decrease, rather lhan an increase, in polar bear numbers. Thèse opposing perceptions resuit in confrontation regarding the hunting and protection of bears. Within communitics, ethical, social and économie conllicts arise with regard to the enactment of the quota System due to differing views on the allocation of the quota, the existence of a sport hunt, and the moralily of Scott Polar Research Institute, University of Cambridge, Lensfield Road, Cambridge CI52 I ER, United Kingdom. mt443@cani.ac.uk ÉTUDES/INUIT/STUDIES, 2006, 30(2): 191-208 such an intense focus on polar beats. One such community is Arviat, on thc wcst coast of I ludson Bay. The people of Arviat feel particularly vulnérable to the year-round présence of polar beats in and near their communily. Thc inclusion of women in the hunt and the cosl of undertaking a bear hunt, lead to discussion and mixed fcclings about the open hunting season each year. While the situation in Arviat is in some ways unique, it also serves as an example of the questions and concerns facing lnuit across thc Canadian Arctic as they incrcasingly hâve lo deal with polar bears on their doorstep. Years ago there used to be no polar bears at ail or even if there was it was rare to see a polar bear. But loday there are too many polar bears (Johnny Karctak, Arviat elder). ' 192/M. TYRRELL
doi:10.7202/017571ar fatcat:a36plcda5rhnrbzzk446ktz5t4