Absorption et assimilation du nitrate et recyclage de l'azote organique chez les plantes : intérêt pour le colza

Jean-François Morot-Gaudry, Mathilde Orsel, Céline Diaz, François Daniel-Vedele, Céline Masclaux-Daubresse
2006 Oléagineux, Corps gras, Lipides  
Brassica napus (winter oilseed rape) is an important agricultural crop cultivated for oil, which can be used as an edible product or for industrial application, bioester for example. Despite the very high capacity of oilseed rape to take up nitrate, many authors have reported a very low recovery of nitrogen in field-grown crops whatever the level of N fertilizer applied. In this manuscript we describe the main biochemical and molecular mechanisms involved in nitrate uptake, reduction,
more » ... on and N recycling during the reproductive period to gain sufficient knowledge to determine the relative importance of environmental and genetic factors determining N management in plants. This understanding will provide the necessary background for improvement of oilseed rape varieties. Schéma général de la voie d'assimilation du nitrate chez les plantes Après son entrée dans la racine grâce à des transporteurs membranaires, le nitrate peut être réduit et assimilé, stocké transitoirement dans la vacuole, ou exporté par les vaisseaux du xylème vers les feuilles pour y être réduit (figure 1). Il est observé que le nitrate est réduit essentiellement dans les racines chez les arbres et dans les feuilles chez les plantes herbacées. Dans tous les cas, le nitrate est réduit en nitrite par la nitrate réductase (NR) et le nitrite est réduit en ammonium par la nitrite réductase (NiR). Ces réactions de réduction nécessitent du pouvoir réducteur (NAD(P)H) pour la NR et de ferrédoxine réduite pour la NiR. La NR est cytosolique, la NiR est plastidiale [1] (figure 2). L'ammonium est un composé toxique à faible concentration qui ne peut pas s'accumuler dans les cellules végétales. Son assimilation ou sa réassimilation sont donc des nécessités vitales pour les cellules. Deux enzymes, la gluta-
doi:10.1051/ocl.2006.0091 fatcat:jtivgrf7lvevvib7xkyedxb3c4