Dizzying Dialogue: Canadian Courts and the Continuing Justification of the Dispossession Of Aboriginal People

D'Arcy Vermette
2011 Windsor Yearbook of Access to Justice  
Since Aboriginal rights have found protection within Canada's Constitution, a new relationship has emerged between Canada's Aboriginal Peoples and the Crown. This relationship is characterized by the need for "reconciliation." In its growing jurisprudence, the Supreme Court of Canada applies reconciliation doctrine to several important Aboriginal claims. Each application, however, brings with it a restriction on Aboriginal rights. This paper argues that the Court's conception of reconciliation
more » ... s designed to facilitate the integration of Aboriginal peoples into larger society rather than to protect their collective interests. To demonstrate this argument, this paper examines the Supreme Court's discussion of the doctrine of reconciliation from Sparrow (1990) to Little Salmon (2010).Depuis que les droits des autochtones sont protégés par la constitution canadienne, une nouvelle relation, ayant comme caractéristique le besoin de « réconciliation », a vu le jour entre les peuples autochtones du Canada et la Couronne. La Cour suprême du Canada a appliqué la doctrine de la réconciliation dans la série d'arrêts où elle s'est penchée sur plusieurs importantes revendications autochtones. Dans chaque cas, l'application de la doctrine de la réconciliation a cependant abouti à une restriction des droits des autochtones. Dans cet article, l'auteur soutient que, dans l'esprit de la Cour, la réconciliation vise à faciliter l'intégration des peuples autochtones dans la société en général plutôt qu'à protéger leurs intérêts collectifs. Pour étayer cette opinion, il examine l'analyse qu'a faite la Cour suprême de la doctrine de réconciliation de l'arrêt Sparrow (1990) à l'arrêt Little Salmon (2010).
doi:10.22329/wyaj.v29i0.4480 fatcat:fse23eyei5b6vjr4uwa4a443ei