Borderlands, Primary Sources, and the Longue Durée: Contextualizing Colonial Schooling at Odanak, Lorette, and Kahnawake, 1600-1850
Thomas Peace
unpublished
The historiographies of Indigenous engagement with colonial-style schools and colleges in New England, New York, and New France have different trajectories. In New England and New York, as colonial settlers expanded onto their lands over the eighteenth century, members of the Mohegan, Narragansett, Pequot, and Kanien'kehá:ka (Mohawk) nations built schools. In New France-where colonial expansion happened much more slowly-historians suggest that interaction with formal schooling stopped as the
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... ographic balance shifted to favour the French settlers occupying Abenaki, Algonquin, Innu, Kanien'kehá:ka, and Wendat lands. By examining the deployment of colonial schooling over an Indigenous landscape during the seventeenth and eighteenth centuries, this paper makes some tentative arguments about how these divergent historiographies might be stitched together, emphasizing how access to schooling has been a continuous and central site of contest between Indigenous and colonial societies since the very beginning of the colonization of northeastern North America by England and France. Only in the late eighteenth century-when colonial pressures on land and resources were acutely felt-were these ideas taken up directly within Indigenous communities to such an extent that schools were built and teachers trained. RÉSUMÉ Les historiographies de la relation des Autochtones avec les écoles et collèges coloniaux de la Nouvelle-Angleterre, de New York et de la Nouvelle-France ont emprunté des trajec-toires différentes. En Nouvelle-Angleterre et à New York, les membres des nations Mohegan, Narragansett, Pequot, et Kanien'kehá:ka (Mohawk) ont construit des écoles au fur et à mesure que les colons empiétaient sur leurs terres au cours du XVIII e siècle. En Nouvelle-France, où l'expansion coloniale s'est produite beaucoup plus lentement, les historiens suggèrent plutôt que l'interaction avec l'enseignement scolaire s'arrête lorsque l'équilibre démographique bas-cule en faveur des colons français occupant les territoires des Abénakis, des Algonquins, des Innus, des Kanien'kehá:ka, et des Wendats. En examinant la mise en place de l'école coloniale dans le paysage autochtone au cours des XVII e et XVIII e siècles, cet article propose quelques hypothèses sur la façon dont ces historiographies divergentes pourraient être assemblées, en soulignant comment l'accès à l'enseignement a été un lieu central et continu de contesta-tion entre les sociétés autochtones et coloniales depuis le tout début de la colonisation du
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