Afrique du Sud : politique extérieure et rapports avec le continent
Douglas G. Anglin
1991
Études internationales
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « Afrique du Sud : politique extérieure et rapports avec le continent » Douglas G. Anglin Études internationales, vol. 22, n° 2, 1991, p. 369-391. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/702845ar Note : les
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... les d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Document téléchargé le 13 février 2017 09:59 ABSTRACT -South Africa : Foreign Policy and Relations with the Continent The principal préoccupation of South African foreign policy décision makers has consistently been the préservation and perpétuation ofwhite power and privilège. This has been especially the case with respect to relations with the rest of Africa, and above ail Southern Africa which South Africa has long regarded as its natural hinterland. Traditionally, the neighbouring states hâve been a source of minerais, markets and migrant labour, but more recently they hâve also been perceived as a source of insecurity. Pretoria countered the alleged "total onslaught" itfaced with its "total strategy" which, in the région, amounted to a combination of a thump and talk."The military reverse South Africa suffered in Angola in 1988 forced a reassessment of policy, leading to the indépendance ofNamibia and the prospect ofan end to apartheid domestically. How the émergence of a non-racial démocratie régime in South Africa will affect policy towards the continent is uncertain. While the African National Congress recognizes the need toput the relationship on a new and mutually bénéficiai basis, it is likely to be preoccupied with its own formidable domestic agenda. This may leave policy effectively in the hands ofthe technocrats and the businessmen, which does not augur wellfor an end to the présent exploitative relationship. Tout au long de la période sombre où régnait l'apartheid, les responsables de la politique extérieure sud-africaine ont avant tout cherché à préserver et à perpétuer le pouvoir blanc et les privilèges qui y étaient associés. Les relations avec l'Afrique noire, et en particulier avec les États voisins, ont été avant tout façonnées par leur degré d'approbation ou (plus souvent) d'activisme à l'encontre de la réalisation de ces objectifs politiques primordiaux. Tant que les pouvoirs coloniaux ont exercé un contrôle total sur les territoires du Nord, il n'y avait pas vraiment lieu de s'inquiéter, et Pretoria a manifesté peu d'intérêt à leur endroit, se contentant d'exploiter leurs mines, leurs différents marchés et leurs émigrants. Cependant, au milieu des années 70, lorsque la vague de mouvements d'insurrection et d'indépendance s'est rapprochée des frontières de l'Afrique du Sud, la crainte que l'Afrique noire puisse représenter une grave menace
doi:10.7202/702845ar
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