Reticence or vigilance at the nest: a cruel bind for the endangered Black-capped Vireo

Lauren E. Walker, John M. Marzluff
2017 Avian Conservation and Ecology  
Breeding birds vocalize to find mates and establish and defend territories, but these same critical communications may also attract predators or brood parasites, placing birds in a cruel bind. Although vigilant birds may better maintain social relationships with mates and neighbors through frequent vocalizations, reticent birds may reduce risk to their nests by being relatively quiet and making infrequent vocalizations. Selection for vocalization patterns that minimize brood parasitism might be
more » ... particularly strong for birds that are unable to fledge both their own young and the parasite. Temporal plasticity in the frequency of vocalizations near nests, however, may allow birds to balance trade-offs and optimize nest-defense strategies. The Black-capped Vireo (Vireo atricapilla) is an endangered songbird that faces intensive brood parasitism in areas where Brown-headed Cowbirds (Molothrus ater) are present. Vireo nests that produce cowbird fledglings always fail to fledge vireo young. We recorded vocalizations at vireo nests across three nesting stages (building, laying, and early incubation) and three periods of the day (morning, midday, and evening) and compared vocalization frequency with eventual depredation or parasitism fate as well as local cowbird density to test two hypotheses. The predator-attraction hypothesis predicts that predators will be attracted by frequent vocalizations, whereas cowbirds will parasitize nests with relatively quiet parents and less predation risk; thus, vireos will experience trade-offs between reticence and vigilance in mediating specific risks. The parasite-assessment hypothesis predicts that vireos will become more secretive as local cowbird densities increase. Vireo vocalization response to nest predation and parasitism risk interacted with nest stage, and we found little evidence of risk mediation through vocalizations except during the building stage. Vireos, however, did benefit overall by optimizing temporal patterns in vocalizations. Vireo nests were less likely to be depredated or parasitized if males vocalized most during laying and least during the middle of the day. Birds vocalized more during the midday and less during the laying period when local cowbird densities were higher, however, perhaps demonstrating limited plasticity in social communication. Réticence ou vigilance au nid : un dilemme cruel pour le Viréo à tête noire, en voie de disparition RÉSUMÉ. Les oiseaux nicheurs chantent pour trouver un partenaire, et pour établir et défendre un territoire, mais ces mêmes vocalisations essentielles peuvent aussi attirer les prédateurs ou les parasites de couvées, ce qui place ces oiseaux dans une situation très difficile. Même si les oiseaux « vigilants » maintiennent peut-être mieux les relations sociales avec leur partenaire et les voisins grâce à des vocalisations fréquentes, les oiseaux « réticents » réduisent peut-être le risque à leur nid en demeurant relativement tranquilles et en vocalisant peu fréquemment. La sélection en faveur d'une stratégie de vocalisation qui minimise le parasitisme pourrait être particulièrement forte chez les oiseaux qui sont incapables d'élever leurs propres jeunes jusqu'à leur envol en même temps que ceux du parasite. Toutefois, la plasticité temporelle de la fréquence des vocalisations près des nids permet peut-être aux oiseaux de prendre en compte les contraintes et d'optimiser les stratégies de défense du nid. Le Viréo à tête noire (Vireo atricapilla), un passereau en voie de disparition, subit du parasitisme intense dans les régions où le Vacher à tête brune (Molothrus ater) est présent. Les nids de viréo qui produisent des jeunes vachers à l'envol ne réussissent jamais à mener des jeunes viréos à l'envol. Nous avons enregistré les vocalisations aux nids de viréos à trois stades de nidification (construction du nid, ponte et début de l'incubation) et à trois périodes du jour (matin, mi-journée et soir). Nous avons ensuite comparé la fréquence des vocalisations et le sort éventuel du nid (prédaté ou parasité), de même que la densité locale de vachers afin de tester deux hypothèses. L'hypothèse de « l'attraction du prédateur » prédit que les prédateurs seront attirés par les vocalisations fréquentes, tandis que les vachers vont parasiter les nids dont les parents sont tranquilles et qui risquent moins d'être prédatés; de cette façon, les viréos vont faire des compromis entre la réticence et la vigilance, en modulant des risques spécifiques. L'hypothèse de « l'évaluation du parasitisme » prédit que les viréos vont devenir de plus en plus discrets à mesure que la densité locale de vachers va augmenter. La stratégie de vocalisation des viréos en fonction de la prédation du nid et du risque de parasitisme a varié selon le stade de la nidification, et nous n'avons pas vraiment observé de modulation du risque au moyen des vocalisations, sauf durant la construction du nid. Cependant, les viréos ont globalement tiré profit de la situation en optimisant les stratégies temporelles de vocalisations. Les nids de viréos étaient moins susceptibles d'être prédatés ou parasités si les mâles vocalisaient le plus au moment de la ponte et le moins en mi-journée. Toutefois, les oiseaux vocalisaient plus en mi-journée et moins durant la période de ponte lorsque les densités locales de vachers étaient élevées, ce qui montre peut-être une plasticité limitée dans les communications sociales.
doi:10.5751/ace-00923-120101 fatcat:oyadrfhoizbx7im2yf7fvq5dve