The 2012 provincial election in Quebec marked a change in government, and the election of Quebec's first woman as Premier. The campaign was held in a dramatic context characterized by nearly three years of allegations of corruption, the apparent decline of the sovereignty movement, and the events of the famous "maple spring" which pitted students against the Liberal government on the issue of tuition fee hikes. Two significant new political parties, the Coalition Avenir Québec and Option

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... le, also took part in this election. The outcome was a minority government led by Pauline Marois' Parti Québécois, with stronger than expected support for the incumbent Liberal Party of Quebec who finished second with only four seats less than the PQ. Résumé: L'élection provinciale de 2012 au Québec a marqué un changement de gouvernement, et l'élection d'une première femme à titre de première ministre du Québec. La campagne fut tenue dans un contexte dramatique caractérisé par près de trois années d'allégations de corruption, de déclin apparent du mouvement souverainiste, et par les événements du fameux "printemps érable" qui virent l'affrontement des étudiants et du gouvernement Libéral sur la question de la gratuité des études supérieures. Deux nouveaux partis politiques significatifs, la Coalition Avenir Québec et Option Nationale, prirent aussi part à l'élection. Le dénouement fut un gouvernement minoritaire dirigé par le Parti Québécois de Pauline Marois, avec un soutien plus grand qu'attendu pour le Parti Libéral sortant qui termina second, à seulement quatre sièges du PQ.