Lit situation actuelle de notre économie met le producteur de poisson, comme les autres producteurs, dans l'obligation de rechercher le maximum de rendement des surfaces en eau qu'il exploite. II s'agit pour le pisciculteur, par des soins d'entretien convenables et des améliorations raisonnées, d'augmenter le nombre de kilogrammes de poisson produit par ses étangs. Dans une communication faite en Décembre à l'Académie d'agriculture (2), le Professeur Louis Roule, rappelant qu'il n'est point

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... de voir un bon étang s'affaiblir d'année en année et devenir mauvais, ajoute, qu'inversement, de mauvais étangs sont capables de s'améliorer si on les traite d'une façon appropriée à leur état, en modifiant la cause initiale de leur déchéance. L'observation, par les procédés c'himiques, des circonstances qui accompagnent cette diminution des qualités de l'étang, a montré quelle importance le pisciculteur, et en particulier le carpiculteur, doit attacher à la réaction acide ou alcaline de l'eau. Les eaux à réaction acide sont, en effet, réfractaires à la pullulation du plancton, base du cycle alimentaire des Carpes, et le sont d'autant plus que leur acidité est plus grande. Par contre, les bons étangs sont ceux dont les eaux ont une réaction neutre ou alcaline favorable au développement du plancton. On trouve la cause de l'acidification des étangs dans la vie même des êtres qu'on y élève : par la production d'acide carbonique et de produits oxycarbonés d'une part, par l'accumulation des excreta qui souillent le (1) Communication présentée à la « Journée de la Carpe », h Tours, le 2 février io,33.