Spicilèges dans l'œuvre de la Grande Réformation de Louis de Froidour au XVIIe siècle

P. CHABROL
1962 Revue Forestière Française  
En m'invitant à participer au cycle de conférences sur l'histoire forestière, M. le Directeur de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts m'a fait un grand honneur dont j'ai mesuré tout le prix. Je viens donc de ma lointaine province, -qui symbolise pour plus d'un économiste le « désert français » typique -, pour essayer de glaner devant vous quelques idées cueillies dans une oeuvre monumentale du xvn e siècle encore assez mal connue. A vrai dire, c'est le privilège de l'âge qui me ramène à Nancy,
more » ... rente et un ans après avoir quitté les bancs de ma vieille et chère Ecole. PÉGUY l'a bien dit quelque part dans sa « CLIO », tout autant « adorable » que celle de GIRAUDOUX: « Le quarantenaire « (c'est-à-dire le fameux homme de quarante ans!) ne devient pas « cinquantenaire (nous dirions moins· bien aujourd'hui quinqua-« génaire! : il devient historien ». Je suis donc devenu historien..., même chevronné si je me réfère à mon état civil! Mais le vieux nourrisson de la fille aînée de Mnemosyne que je suis désormais a eu surtout la bonne fortune de fréquenter à Toulouse un réel historien forestier qui, pendant dix années d'une retraite studieuse, a dépouillé, de 1942 à 1952, les documents d'archives dont je voudrais vous entretenir aujourd'hui et rédigé d'innombrables notes et références dont je suis le dépositaire testamentaire: l'Inspecteur Principal des Eaux et Forêts Charles DUPONT a vécu pendant cent vingt mois dans l'intimité quotidienne de ceux qui, au χνιι θ siècle, ont eu la lourde mission de remettre de l'ordre dans les exploitations désordonnées et abusives de la forêt languedocienne.
doi:10.4267/2042/24471 fatcat:ulwon532grf3dk3pgmddme5s3y