Solidarité et urbanisation à Pékin : l'exemple du « village de Zhejiang »

Jean-Pierre Girard
2006 Espaces et sociétés  
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more » ... et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) © ERES | Téléchargé le 21/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) © ERES | Téléchargé le 21/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) À partir de la fin des années 1970, le gouvernement chinois engagea des réformes pour passer d'une économie planifiée à une économie dite « socialiste de marché ». La croissance économique du pays suivit, mais elle se concentra en grande partie sur les villes de l'est. Les villes chinoises s'occidentalisèrent tant dans leur dimension économique que sociale. Les modes traditionnels de cohésion sociale cédèrent le pas aux préceptes de l'économie de marché. L'individualisme se développa et dans le même temps, les villes devenant attractives pour les populations rurales et pauvres de l'ouest, un exode s'engagea. Il fut cependant limité en grande partie par le livret de résidence (hukou). Un décret de 1984 permit aux paysans de s'établir dans les villes à la condition qu'ils puissent se suffire à eux-mêmes. Ainsi était levée la contrainte de localisation, mais également refusées toutes prétentions sociales à ces populations. Quoi qu'il en soit, presque aussitôt, des millions
doi:10.3917/esp.127.0033 fatcat:ljqn2i3zwjh7hhzdfjd5ejo32a