Au moment (1926) où parut le premier travail de L. Grigorakis, présenté à la Sorbonne comme thèse de doctorat d'Université et intitulé Recherches sur les dermatophytes, j 'ai exprimé mes réser ves au sujet de la classification que cet auteur avait cru devoir adopter. Soit dans ces Annales, au cours d'une Revue critique (1), soit dans le Bulletin de l'Institut Pasteur (2), dans l'analyse critique de ce mémoire, j 'ai dit que « cette classification avait peu de chances d'être adoptée, car elle

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... onnaît trop ouvertement les règles internationales de la nomenclature scientifique ». Cette opinion n'a pas varié ; elle s'est même renforcée à la suite de la publication récente, d'une part par J. Guiart et L. Grigorakis, d'autre part par L. Grigorakis, de cette même classification légèment modifiée. On peut se demander tout d'abord pourquoi le nom de J. Guiart se trouve en tête de Cette classification, publiée dans un article intitulé : La classification botanique des champignons des teignes, paru dans le Lyon médical du 1er avril 1928 et précédant de peu la distribution de la thèse de doctorat universitaire (médecine) de L. Grigorakis (Contribution à l'étude des teignes et de leurs para sites, Lyon, 1928). Qu'un professeur présente, comme c'est le cas pour cette thèse, dans une préface élogieuse, le travail de son assistant et élève, la chose est normale. Mais, dans la publication commune à laquelle je fais allusion, on ne voit pas exactement la part de collaboration de chacun, puisque la classification qu'elle expose n'est en somme que l'oeuvre un peu modifiée de Grigorakis, publiée dans ses lignes essentielles plus de trois ans auparavant. Il en résulte que J. Guiart, sans avoir fait paraître de travaux parti culiers sur la question, puisque je n'en ai trouvé aucune trace dans la bibliographie, assume la responsabilité des opinions émises par L. Grigorakis et doit prendre sa part des critiques formulées plus (1) Langeron (M.). -Travaux récents sur la classification des dermatophytes.