L'apport de la pensée juive de langue française aux catholiques

Marie Vidal
2014 Pardès  
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more » ... st précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) © In Press | Téléchargé le 17/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) © In Press | Téléchargé le 17/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) PARDÈ S N° 56 125 La réception française L'apport de la pensée juive de langue française aux catholiques Les cinquante dernières années, aujourd'hui et pour l'à-venir Marie Vidal B ientôt, la plupart des catholiques seront désignés comme « d'après Vatican II » puisque les longues séances de ce grand Concile furent terminées en 1965, il y a cinquante ans. Son nom a marqué de nombreuses oreilles qui ne mesuraient pas son entièreté c'est-à-dire, au sens étymologique, son caractère intangible quant à ses articulations et son insécabilité quant à la hiérarchie de ses articles 1 . Lors de dialogues judéo-chrétiens, des catholiques, peut-être plus jeunes que la génération même de Vatican II, ont remarqué avec étonnement l'hypertrophie d'une partie de paragraphe exposée devant des Juifs. Ils s'interrogeaient sur des disproportions non signalées. Comment analyser et réanalyser longuement quelques lignes de la Déclaration Nostra Aetate en omettant de citer d'autres lignes très classiques du même paragraphe ? Comment magnifier ces quelques lignes sans expliciter la toute petite place de cette Déclaration dans la composition du texte conciliaire ? Était-il alors décent que des Juifs invoquent Vatican II comme s'il se résumait à une partie du paragraphe sur la religion juive ? Ce paragraphe suit le paragraphe sur la religion musulmane et il s'agit de deux pages situées presque à la fin des cinq cents pages 2 du Concile dont beaucoup s'appuient sur la théologie de l'accomplissement. Car la structure du Concile se présente de façon largement dégressive en quatre Constitutions, neuf Décrets, puis trois Déclarations 3 . La Déclaration sur « l'Église et les religions non chrétiennes » appelée en latin Nostra Aetate,
doi:10.3917/parde.056.0125 fatcat:eixcun4b3vgm7fvle5jg72mr4u