Les conditions dans lesquelles se placent la gestion forestière et l'amélioration des arbres forestiers, sont marquées par l'accroissement permanent de la population mondiale et la diminution corrélative des surfaces boisées d'environ 15 à 20 millions d'hectares par an, par la diminution des réserves d'autres matières premières disponibles, et par la nécessité d'assurer les ressources en matières premières pour les générations à venir. Le bois est une des rares matières premières renouvelables

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... En cas de réduction des surfaces boisées, les besoins ne peuvent être couverts que par une gestion intensifiée, et une production accrue par unité de surface. L'utilisation plus poussée entraîne, c'est facile à concevoir, des conflits inévitables entre l ' économie et l'écologie . L'évolution de l'agriculture montre que, suite à une culture intensive, avec un matériel à base génétique très réduite, une exploitation sans risque est devenue impossible. Des rendements maximaux dépassant de nombreuses fois les productions des populations naturelles des mêmes espèces rendent seule possible la survie d'une grande population humaine mondiale . Mais, ils ne sont réalisables que par une manipulation intensive de l'environnement avec l'utilisation d'engrais et d'insecticides . Ceci entraîne une surcharge de l'environnement qui, dans de nombreux cas, a déjà dépassé le seuil tolérable . Les possibilités de manipulation de