Elisabeth, ta brève est trop courte…

2002 M S.Médecine Sciences  
fique, de sa culture et des ressources de sa propre personnalité, elle sut développer et animer le large réseau international des amis de médecine/sciences, scientifiques de talent et collaborateurs occasionnels. C'est avec une exceptionnelle lucidité qu'elle put mettre l'accent sur des thématiques émergentes éloignées de son propre investissement scientifique, contribuant ainsi à asseoir l'équilibre des sujets abordés, entre médecine et sciences, de la biologie plus ou moins fondamentale à ses
more » ... implications physiopathologiques et à ses applications cliniques et thérapeutiques, en n'omettant pas, chaque fois que nécessaire, de faire un détour par l'épidémiologie, l'économie de la santé et ses aspects sociaux et moraux. Le style donne de l'éclat au texte et dit beaucoup des personnes. Celui d'Elisabeth Bursaux était vif, précis, tout entier mobilisé au service du message qu'il mettait en valeur. Ainsi était la femme, rude et chaleureuse, franche et généreuse, rebelle à toute démarche courtisane, mais ayant à offrir des trésors de dévouement et d'amitié à qui elle estimait et savait le mériter. En 1999, c'est dans une nouvelle aventure que se lança Elisabeth, rejoignant le service « Médecine » du journal Le Monde. Tous ceux qui ont lu ses dossiers du samedi y ont retrouvé ses qualités rédactionnelles et d'exposition telles qu'elles s'étaient révélées aux lecteurs de médecine/sciences, la tâche étant encore compliquée ici par la nécessité d'une
doi:10.1051/medsci/2002185518 fatcat:jfgokjgfijcj3p45wzvglh6kmu