Dialogue Méditerranéen, Algérie n° 11-12-Mars 2016 p.40-62 De la problématique de la glose dans les traductions du Coran

Hamida Brahim
unpublished
40 De la problématique de la glose dans les traductions du Coran. De l'éthique du traductologue. Dr BEN BRAHIM Hamida. Centre universitaire d'Aïn-Témouchent Mots clés : Amputation sémantique et informative, autorité, conscience, fonction corruptive, glose, gnose, hypercommentaires, impropriété, initiative, liberté (d'interprétation) du traducteur, posture, mantique, opinion, problématique de l'enseignement, responsa-bilité politique, RUPTURE, science, texte source. Introduction D'aucune manière
more » ... notre intention n'est le prosélytisme mais exclusivement l'ouverture du débat à propos de l'enseignement universitaire pour sa restauration pragmatique et non seulement programmatique. Or, la problématique de la traduc-tion dans son volet enseignement─formation (s'inscrivant naturellement dans le Supérieur) nous semblera toujours échapper à toute conscience (de la part des uni-versitaires) de l'extrême gravité de ses errements. Il ne nous impressionne pas de lire des formules tel que ce titre d'article « Éloge de la trahison» d'Alexis NOUSS (du dép. de linguistique et de traduction, Univ. de Montréal. nuselova@poste.umontreal.ca. In Érudit. URI: http://id.erudit.org/iderudit/000574ar). Titre inconcevable pour un écrit académique. Pis, quand il serait par jeu de mots. L'éthique interdisant naturellement la trahison ; quant à en faire l'éloge... et à l'université (Érudit est un consortium interuniversi-taire [...]. Cf. bibliographie). Des propos comme [notre commentaire inclus entre crochets]: S'autoriser en outre de la citation de Derrida mise en exergue de l'étude de Ber-man sur Hölderlin : « Toute "bonne" traduction doit abuser » (1999, p. 79) [...] [Pourquoi appeler à «abuser», à devoir «abuser» ? Ou sans doute confond-on tra-duire et se rebeller ?] S'autoriser enfin de notre adage adoré, répété à satiété sans que les implications philosophiques en aient été tirées : Traduttore, Traditore. [...] [Pourquoi être si fier d'être accusé de traître ; à le répéter «à satiété sans que...»?] Concept fuyant, notion volage, qui prend à chaque fois un autre sens. Traduction est donc intraduisible, ou infiniment traduisible. [Soit, tout et son contraire ; n'importe quoi en définitive... C'est la traduction ! Lyrisme qu'on ne sait comment s'est-il infiltré dans les interstices de la rigueur universitaire ? On dit ce qu'on a envie de dire sans besoin d'argumenter... Alors même qu'on traduit bien naturelle-ment honeymoon par lune de miel (cf. le ROBERT. Sous le titre Traduction litté-rale. Quel mal y at -il ?)]
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