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... préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) institution du mariage évolue actuellement dans le sens d'une consécration du couple comme unité à part entière, largement indépendante des autres générations, et participant du processus général de conjugalisation de la famille, tel que le décrit F. de Singly 1 . La diversité actuelle des formes de cérémonie en serait l'une des manifestations principales, les mariages pouvant, comme l'ont montré M. Segalen et M. Bozon 2 , réunir indifféremment quatre personnes ou plusieurs centaines, être expédiés en quelques minutes à la mairie ou s'étaler sur plusieurs jours, pour ne citer que ces quelques éléments de distinction. L'investissement personnel du couple et la moindre intervention directe des familles dans les choix concernant la cérémonie fournissent un second indice du processus de conjugalisation du mariage. Chaque couple, de même que les différentes aides à la préparation au mariage (magazines, livres et guides, sites internet, organisateurs d'événements, etc.) qui se sont développées en même temps que l'accroissement récent du nombre de passages devant le maire 3 , insistent sur le caractère personnel et conjugal d'une telle entreprise. Chaque officialisation d'union apparaît dès lors comme la réalisation d'un événement majeur -consécration de soi et du couple, davantage qu'une inscription dans une tradition locale, familiale ou sociale -et se donne comme une forme « d'autocélébration » dont l'essentiel n'est pas, comme le souligne Martine Segalen 4 , « de répéter mais de réussir ». Le maintien d'une étonnante continuité dans les formes de cérémonie de mariage semble toutefois aller à l'encontre de l'originalité recherchée individuellement par chaque couple et de leur prise d'autonomie par rapport à la famille. En témoigne la persistance de certains rituels associés au décor 1