Une récente observation faite par mon collaborateur M. FEUILLADE, Chef de Travaux à la Station d'Hydrobiologic appliquée du Paraelet, m'incite à faire ces quelques remarques sur les pollutions hivernales d'abord. En dehors de certaines pollutions saisonnières, comme celle de l'industrie sucrière par exemple, on avait l'habitude de croire, et moi aussi, que les pollutions étaient plus importantes en été, parce qu'en principe les fermentations devaient être plus importantes à cette époque. Nous

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... ions l'habitude en effet au cours de nos études de rivières polluées, en particulier à l'occasion d'exercices antipollution lors du stage des élèves de l'École de Gardes-pèche de Bois-Corbon, d'effectuer des observations sur une petite pollution organique située dans le département de la Somme. Cette pollution organique touche en effet la petite rivière la Poix ; elle est due au mauvais fonctionnement d'une station d'épuration, laquelle reçoit à la fois des eaux résiduaires de la ville de Poix et celles d'une assez importante laiterie. Nous connaissions assez parfaitement les limites de cette pollution, laquelle n'est d'ailleurs pas très importante. Il y avait une zone de Sphaerotilus (Bactéries d'eaux polluées classiques) s'étendant sur une longueur d'environ 2 ou 3 kilomètres. Une fois j'ai même eu l'occasion d'y rencontrer, en été, l'association classique d'organismes d'eaux polluées tels que les Bactéries sulfuraires incolores (Beggiatoa albaj, les Infusoires (Colpidium colpoda) et surtout les Bactéries sulfuraires pourpres (Chromatium okenii) ainsi que des Algues flagellées du groupe des Eugléniens : Euglena viridis.