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... et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) © ERES | Téléchargé le 19/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) © ERES | Téléchargé le 19/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) Tristan Garcia-Fons : Quel est le début de l'histoire ? Le début de votre parcours ? Josée Manenti : C'est un engagement politique. J'ai adhéré au parti communiste, dans les années 1946. Dans la cellule à laquelle j'appartenais en 1953, il y avait un médecin, le docteur Hervé Elmaleh qui travaillait à la consultation Enfance et à La grande cordée 1 . À l'époque, j'étais un peu paumée, je cherchais quoi faire. Il m'a dit : « Viens voir, ça va t'intéresser » ; j'y suis allée. Et au bout d'un certain temps j'étais entrée à Enfance et du même coup à La grande cordée, la porte à côté. Mon premier rapport difficile avec le parti communiste a commencé là : je vendais le journal l'Humanité le dimanche, métro Montmartre ou Jules Joffrin, et je me suis dit : « Je vais le vendre avec les petits gars, c'est leur affaire, la vie sociale, la vie politique. » Je leur pose la question, leur explique ce qu'est que le journal et ils viennent avec moi, dans la rue. On a fait ça tout un dimanche. Ça n'a pas plu à la cellule et la semaine suivante j'ai eu un blâme. J'ai eu beau m'expliquer en disant que c'était d'abord ces gosses qui étaient intéressés ; ça n'a pas marché.