Note Sur Quelques Plantes Féculentes
M. A. Posada-Arango
1871
Bulletin de la Société Botanique de France
View related articles 3i~ SOCIÉTÉ DOTANIQUE DB FRANCE, A. racemosa , la plante de Villars se rapproche peu de 1'.4. oligantha, dont la taille nrie entre 5 ct 1 0 centimètres, et dont le laciès est d'un blanc argenté plus fortement accentué. La diO'érence organique et morphologique de ces Armoises est sans contredit une preuve péremptoire de leur distinction spécifique. Selon toutes les probabilités, nos pbytographes ont pris pour l'A. glact'alis Viii. la forme première de l'A. oliganlha.
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... rouse et M. Philippe assurent avoir vu la plante des Alpes au sommet du Cambredases dans les Pyrénées orientales. L'Armoise de cette montagne oe me paraît guère dilTérer de notre A. oligantha contemplé au début de sa floraison. Rien de plus propre à légiti~ mer un pareil doute que la diagnose de Lapeyrouse, que \'Oicî : « A. glacialis: caule herbaceo simplicissimo; foliis omnibus palmato-multifidis, alhido-s~riceis; floribus aa:itlaribus, ohlongis, inferiaribus p~dunc:u{atis, summis sessilihus. l> Dans cette description, à peu pres formulée dans les mêmes termes que sa descl'i1)tiou de l'A. Mutellina Viii., notre auteur rapporte l' Artemisia du Cambredases à l'A. glacialis L. Sp., A. ghreialis Ali., synonymes de l'A. glaci"alis Viii. d'après nos ouvrages classiques les plus autorisés. Le botaniste qui voudra se donnet· la princ de confronter ma diagnose de l'A. Q/igantha av('C la diagnose de Lapeyrouse que je viens de citer, pourra-t-il se défemb·e d'un certain penchant à soupçonner l'identité de la plante du mont Perdu avec la plante du Cambredases? Je m'abstiens de t•t>pt·oduire la description de J...apeyrouse qui se bat les Oancs pour t'etrouver dans l'espèce des Prréoées orientales les caractères spécifiques que MM. Grenier et Godron attribuent à l'A. glaeialis des bautes Alpes. i\1. Pack (t), botaniste anglais, a eu l'obligeance de mc donner, en juillet 1864, quelques exemplaires d'un Arlemisia qu'il avait reçu, sous le nom d'A. glaeialis Viii., des herborisateurs des environs de Bagnères-de-Luchon. Pro\·enant de la Maladetta, ces échantillons représentent au pal'fait notre intéres.'lante Synanthérée des pics qui encadrent le vallon de Héas. L'ensemble de ces faits m'autorise à penser que l'Armoise pyrénéeune depuis longtemps répandue dans tout l'univers sous le psrudonyme A. glacialis V ill. est probablement la Corme juvénile de notre A. oligantha. Je termine mon humble notice en ajoutant qu'à défaut d'autre résultat, elle aura celui d'établir l'incertitude de la croissance spontanée des A. rupestris, Mutellina el glacialis Viii. dans Jps Prrénées françaises. NOTE SUR QUELQUES PLAI\'TKS FÉCUJ.ENTES, par B. A. POI!iADA·ABA~tiiO. Nous n'avons pas à nous OCCU))er ici de la fécule en général, de ses caractères pbysiques, de sa structure intime, de ses rropriétés chimiques, des organes végétaux qui la contienuent, des procédés pour l'extraire, ni de ses ( t) l&t·ce hien l'orthorraphe de ee n11m anglais, que ;e n'ai jamais vu écrit Downloaded by [91.216.3.170]
doi:10.1080/00378941.1871.10825379
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