Inbreeding depression in three generations of selfed families of silver birch (Betula pendula)
Tongli Wang, Risto Hagqvist, Peter MA Tigerstedt
1999
Canadian Journal of Forest Research
Inbreeding depression in survival and growth vigor was investigated through three generations of selfing on the basis of a 13-year-old field trial in silver birch (Betula pendula Roth). Survival showed significant decline from outcrossed (S 0 ) to first-generation selfed trees (S 1 ), and some recovery from second-(S 2 ) to third-generation selfed trees (S 3 ), indicating the rapid purging of lethal, sublethal, or highly deleterious alleles by selfing. The continuous decline of growth vigor
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... increased inbreeding suggests a low efficiency in purging mildly deleterious alleles affecting quantitative traits and a low possibility of recovery in growth with further inbreeding. Linear effects of inbreeding on survival and growth vigor (taken as height, diameter at breast height, and stem volume) explained the major variation caused by inbreeding and indicates that the additively combined dominant effects at different loci is the major source of inbreeding depression in this species. A weak and significant nonlinear effect of inbreeding on height and stem volume was also observed, suggesting the existence of epistatic effects. Résumé : Les auteurs ont étudié, à partir des résultats d'un test au champ d'une durée de 13 ans, les effets de la dépression consanguine sur la survie et la vigueur de croissance du bouleau verruqueux (Betula pendula Roth) sur trois générations d'autofécondation. La survie affichait une baisse significative entre le croisement sans consanguinité (S 0 ) et la descendance de première génération issue d'autofécondation (S 1 ), pour ensuite se rétablir en partie de la deuxième (S 2 ) à la troisième génération (S 3 ) issues d'autofécondation. Ce résultat implique l'élimination rapide des allèles létaux, sublétaux ou hautement délétères suite à l'autofécondation. La diminution continue de la vigueur de croissance avec l'augmentation de la consanguinité suggère une faible efficacité à éliminer les allèles légèrement délétères qui affectent les caractères quantitatifs, et une faible capacité de rétablissement de la vigueur de croissance si la consanguinité devait continuer. Les effets linéaires de la consanguinité sur la survie et la vigueur de croissance (exprimée par la hauteur, le diamètre à hauteur de poitrine et le volume de la tige) expliquaient la majeure partie de la variation causée par la consanguinité. Ce résultat indique que la source majeure de dépression consanguine chez cette espèce est constituée d'effets de dominance à différents loci, qui sont combinés de façon additive. Les auteurs ont également observé un effet non linéaire faible mais significatif de la consanguinité sur la hauteur et le volume de la tige, suggérant l'existence d'un effet d'épistasie. [Traduit par la rédaction] Wang et al. 668
doi:10.1139/x99-036
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