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... et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) © ERES | Téléchargé le 15/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) © ERES | Téléchargé le 15/12/2020 sur www.cairn.info (IP: 207.241.231.83) Le sujet est un être de langage, un parlêtre, un effet du langage, est fait de langage... Lacan n'a cessé de le marteler dans l'axe de son retour à Freud. Lalangue est ce qu'il a posé pour être en position de penser ce rapport du sujet au langage. Pourquoi fallait-il donc qu'il pose cela au lieu de s'en tenir à ce que depuis Saussure on appelle la langue ? Saussure n'avait-il pas proclamé : « Il faut se placer de prime abord sur le terrain de la langue et la prendre pour norme de toutes les autres manifestations du langage 1 » ? Chacun a en tête : « Mon dire, que l'inconscient est structuré comme un langage, n'est pas du ressort de la linguistique 2 . » Pourquoi en est-il nécessairement ainsi ? Telle pourrait être la question. Ou encore, pourquoi, l'inconscient pouvant être reconnu comme ainsi structuré, la linguistique n'aurait-elle rien à en dire, ni même, peut-être, rien à en savoir ? Ces questions ont d'ores et déjà été abordées de manière approfondie. Ce fut le cas sur un mode exemplaire qui a fait date par Jean-Claude Milner dans L'amour de la langue 3 , peu de temps après que Lacan eut mis en avant lalangue. Il n'est pas question de reprendre ici toute la matière extrêmement riche de ce texte que je tiens pour toujours incontournable. « La linguistique en tant qu'elle est affectée par la possibilité de la psychanalyse, tel sera notre objet », écrivait J.-C. Milner. Derrière cet objectif annoncé se cachait une autre visée, apparue dans l'après-coup de la publication, et avouée ensuite dans un entretien, celle de débrouiller une énigme : d'où venait que la linguistique puisse ne pas ennuyer 4 ? Autrement dit, en