Une méthode de contrôle continu des appareils de comptage d'impulsions

M. A. Fréon
1955 Journal de Physique  
892 mouvement micrométrique jusqu'à obtenir la même indication; il suffit d'étalonner cette tige pour connaître le module du coefficient de réflexion de la sphère. Si le défaut d'adaptation du bras est r', lequel est du même ordre de grandeur que l' mesuré, l'erreur sur f est de l'ordre de rr', c'est-à-dire négligeable. La mesure du coefficient de réflexion introduit par la tige, en fonction de la pénétration a été faite au mesureur d'ondes stationnaires pour les valeurs de r 1 supérieures à
more » ... , puis sur le montage même de 0,1 I à o,oo5, par comparaison, en utilisant l'atténuateur variable calibré incorporé. Les résultats sont indiqués sur la figure 2. Les mesures sont faites à 9 Ioo MHz, sôit 3,3 cm. Le guide utilisé est' de dimensions standard RG-52/U, soit 2,286 x 1,016 cm, la longueur d'onde dans le guide étant donc 4,76 cm. La dispersion est due principalement aux petites irrégularités géométriques des billes d'étain. On vérifie, aux erreurs d'expérience près la proportionnalité de 1 r: au volume de la sphère. Nous avons pu, par ailleurs constater le fait suivant : si la bille, au lieu de rester ali centre du guide, est déplacée parallèlement au champ électrique, 1 F j 1 varie peu (puisque le champ est constant dans toute l'épaisseur du guide), mais lorsque la bille vient en contact avec la paroi il s'accroît brusquement dans un rapport important (de l'ordre de 2). Ce travail est une première approche de l'étude plus complexe de la diffraction des ondes électromagnétiques par des nuages de particules atmo-sphériques, telles que gouttes d'eau, cristaux de glace ou grélons. Manuscrit reçu le 6 août I956. L'étude des variations dans le temps de l'intensité des diverses composantes du rayonnement cosmique pose des problèmes relatifs au contrôle de la stabilité de fonctionnement des différents organes des appareils utilisés : détecteurs de rayonnement, circuits associés et leurs alimentations. Le contrôle continu des tensions d'alimentation est simple, celui des circuits est réalisable en général, tandis que les organes détecteurs ne peuvent être contrôlés que par intermittences, par exemple par substitution d'un rayonnement étalon au rayonnement à étudier. Deux méthodes sont habituellement employées : Dans la première, les détecteurs sont divisés en deux ou plusieurs groupes reliés à des ensembles d'appareils complètement distincts, sources d'alimentation comprises. Une variation d'intensité sera alors considérée comme significative si elle affecte simultanément l'ensemble des appareils. Cette méthode a l'avantage d'éliminer les variations accidentelles, non seulement des circuits et des alimentations, mais aussi des détecteurs, elle présente toutefois, à part la nécessité d'un appareillage important, qui est multiplié par le nombre de groupes utilisés, le risque de faire considérer comme significatives, si les variations à étudier sont de faible amplitude, des dérives d'ensemble des appareils qui peuvent être dues à des résidus de variation des tensions d'alimentation provenant du secteur, malgré les dispositifs de stabilisation employés. Une autre méthode consiste à alimenter les groupes d'appareils avec des sources d'alimentations communes, une partie des groupes enregistrant le phénomène à étudier, l'autre, une source de référence constante ou à vie moyenne suffisamment longue vis-à-vis de la durée totale des mesures de manière à rendre les corrections aussi faibles que possible, voire négligeables. Cette méthode permet, en plus de la simplification de l'appareillage, d'éliminer les fluctuations dues aux variations accidentelles de tension résultant d'un défaut de stabilisation, elle n'élimine pas, par contre, les fluctuations de sensibilité des détecteurs et des circuits associés non communs aux divers groupes.. On peut évidemment combiner les deux méthodes, ce qui permet de bénéficier à la fois de leurs avantages propres. Il ne reste plus alors qu'à chercher, dans chaque unité de mesure, qui enregistre à la Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.
doi:10.1051/jphysrad:019550016011089201 fatcat:pthz4wnv6ndgnn67bkwfexxfme