Le nouvel examen fédéral, pour «de faux»
2015
Schweizerische Ärztezeitung
L'article de Monsieur Cortessis présente le vécu du travail effectué par un patient standardisé participant au nouvel examen fédéral mis en place dès 2011 [1] qui est venu remplacer l'examen en place depuis plusieurs décennies. Cet examen apparaît dans un contexte de changement profond des études de médecine entre la réforme Bologne et la nouvelle loi sur les professions médicales ou LPmed (loi votée en 2006 remplaçant l'ancienne datant de 1877!) [2]. Aujourd'hui, les étudiants terminent leur
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... rmation prégraduée avec un diplôme de Maîtrise en Médecine délivré par l'Université. Ce n'est qu'en possession de cette Maîtrise qu'ils sont admis à l'examen fédéral de m édecine, d ont la r éussite l eur ouvrira l es p ortes de l eur formation m édicale postgraduée et leur permettra de travailler en clinique sous supervision. En quelque sorte, les études de médecine se terminent avec la Maîtrise universitaire, et la formation postgraduée commence avec l'examen fédéral. Ce nouvel examen fédéral comporte deux parties. Un examen écrit a vec deux sessions à 150 questions QCM, et un examen pratique de type ECOS (pour Examen Clinique Objectif Structuré). Cet examen repose sur la participation de patients standardisés dont vous pouvez lire l'excellent témoignage de Monsieur Cortessi. Au cours de cet examen, les candidats rencontrent des patients présentant différents tableaux cliniques issus tant d e la m édecine ambulatoire qu'hospitalière. Ils disposent d'un temps fixe, en l'occurrence 15 minutes, pour effectuer une anamnèse et un examen clinique ciblés ainsi que pour proposer une prise en charge. Leur performance est évaluée par les examinateurs qui disposent d'une grille d'observation; les examinateurs n'interagissent généralement pas avec les candidats, ne les questionnent pas, Le nouvel examen met justement l'accent sur le comportement du futur médecin avec son patient. Avec des vrais patients on ne pouvait pas tester certaines situations cliniques comme des situations d'urgence ou des premières consultations.
doi:10.4414/saez.2015.03174
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