Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finno-ougriens du nord-est de la Russie (sur la base du carélien et du komi)
Natalya. A. Nesterova
2013
Études finno-ougriennes
Les langues finno-ougriennes aujourd'hui II Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finno-ougriens du nord-est de la Russie (sur la base du carélien et du komi) Роль этнолингвистического фактора в процессе этнической мобилизации у финно-угорских народов европейского Севера России Россия европаса войвыв финн-угор войтырӧс ӧтувтӧмын да зумыдмӧдӧмын чужан кывъяслӧн тӧдчанлун Natalya. A. Nesterova Édition électronique URL : http://efo.revues.org/2717 Référence
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... ique Natalya. A. Nesterova, « Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finnoougriens du nord-est de la Russie (sur la base du carélien et du komi) », Études finno-ougriennes [En ligne], 45 | 2013, mis en ligne le 14 février 2015, consulté le 04 octobre 2016. URL : http:// efo.revues.org/2717 ; DOI : 10.4000/efo.2717 Ce document a été généré automatiquement le 4 octobre 2016. Études finno-ougriennes est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finno-... Études finno-ougriennes, 45 | 2015 1 3 Les années 1920 sont le moment où, en conséquence de la mise en oeuvre de la politique soviétique des nationalités, fondée sur le principe du « droit des peuples à disposer d'euxmêmes », se mettent en place pour une partie considérable des peuples de la Russie actuelle les autonomies territoriales sur base nationale. C'est ainsi que l'autonomie a dû être octroyée, entre autres, aux peuples finno-ougriens du nord de la Russie d'Europe, aux Komis et aux Caréliens. À son tour, l'autonomie carélienne s'est étendue aux Vepses et aux Finnois qui résidaient dans la région. Les autonomies permirent de mettre en oeuvre « une soviétisation réelle de ces régions ; ces dernières furent transformées en terres soviétiques, étroitement liées à la Russie centrale dans un État unique », ce qui était impossible « sans une large scolarisation dans les localités, sans constituer des tribunaux, une administration, des organes de pouvoir... sans des personnes connaissant les coutumes et la langue de la population » (Staline 1943, p. 359). Ce processus était caractérisé par l'absence d'écriture pour la plupart des langues des peuples nouvellement autonomes, dont, les Komis, les Caréliens et les Vepses. La toute première tâche de la politique nationale soviétique fut de construire une langue pour les populations qui n'avaient pas de langue écrite. 6 En 1920, c'est E. Gylling, dirigeant du mouvement ouvrier finlandais, qui prit l'initiative de créer la « Commune carélienne des travailleurs 1 ». Son plan prévoyait de résoudre Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finno-... Études finno-ougriennes, 45 | 2015 10 Dans les deux cas, ce qui est en jeu, c'est un contexte politique plus large : le processus d'« indigénisation » dérivé de la ligne du XII e congrès du PCR(b) pour stimuler les particularités nationales des peuples de la Fédération de Russie. L'idée derrière cette ligne Le facteur ethnolinguistique dans la mobilisation ethnique des peuples finno-... Études finno-ougriennes, 45 | 2015
doi:10.4000/efo.2717
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