Geographical variability between natural populations of the 2 related cosmopolitan species Drosophila melanogaster and D simulans was investigated on a large number of populations (ie 55 and 25, respectively) for 6 morphometrical traits concerning weight, size, reproductive capacity and bristle numbers. For 21 populations, sympatric samples of the 2 species were available. For most traits, the mean values of D melanogaster are higher than those of D simulans, with the exception of the

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... ral bristle number, for which the species are similar. In D melanogaster, similar latitudinal variations exist along an African-European axis, in both hemispheres, and on the American continent. In D simulans, a latitudinal cline that is parallel to those observed in D melanogaster was observed suggesting that variability between populations is partially adaptive. In addition to these parallel variations, in which the mean values of all traits increase with latitude, inter-continental variations were also detected in D melanogaster when populations sampled at similar latitudes were compared (eg, West Indian and Far Eastern populations). Different demographic strategies (r or K) could explain such variations. Analysis of morphological distances (Mahalanobis generalized distance D 2 ) between populations of the 2 species, showed that D melanogaster is much more diversified than D simulans. All the traits except the sternopleural bristle number are involved in these differences. Drosophila melanogaster / Drosophila simulans / morphometrical trait / geographic variability / isofemale line Résumé -Variabilité phénotypique et génétique de caractères morphologiques dans les populations naturelles de Drosophila melanogaster et de Drosophila simulans. I. Variabilité géographique. La variabilité géographique entre populations naturelles des 2 espèces cosmopolites affines Drosophila melanogaster et D simulans a été analysée sur un * Correspondence and reprints grand nombre de populations (55 et 25 respectivement), pour 6 caractères morphologiques liés au poids, à la taille, à la capacité de reproduction et aux nombres de soies. Pour 21 populations, un échantillon des 2 espèces était disponible. Sur l'ensemble des caractères, D simulans présente des moyennes plus faibles que D melanogaster, à l'e!ception du nombre de soies sternopleurales pour lequel les 2 espèces sont identiques. Chez D melanogaster, des variations latitudinales similaires existent le long d'un axe Afrique-Europe, de part et d'autre de l'équateur, et sur le continent américain. Pour D simulans, un cline latitudinal parallèle à ceux détectés chez D melanogaster a été observé suggérant qu'une partie des variations interpopulations est de nature adaptative. En plus de ces variations parallèles où les moyennes de l'ensemble des caractères augmentent avec la latitude, des variations inter-continentales ont été décelées chez D melanogaster si l'on compare des populations échantillonnées sur différents continents à des latitudes comparables (populations des Antilles et d'Extréme-Orient). Des différences de stratégies démographiques (r ou K) pourmient expliquer ce type de variations. L'analyse des distances morphologiques (D 2 de Mahalanobis) entre les populations au sein de chacune des 2 espèces montre que D melanogaster est globalement bien plus diversifiée que D simulans pour l'ensemble des caractères à l'exception du nombre de soies stemopleurales. DrosopLila melanogaster / Drosophila simulans / caractères morphométriques / variabilité géographique / lignées isofemelles