Timbres-poste et intermédialité

Leo H. Hoek
2002 Protée  
Tous droits réservés © Protée, 2002 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de lSémiologie et herméneutique du timbre-poste Volume 30, numéro 2, automne 2002
more » ... URI : https://id.erudit.org/iderudit/006729ar DOI : https://doi.org/10.7202/006729ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Département des arts et lettres -Université du Québec à Chicoutimi ISSN 0300-3523 (imprimé) 1708-2307 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Hoek, L. H. (2002). Timbres-poste et intermédialité : sémiotique des rapports texte/image. Protée, 30 (2), 33-44. https://doi.org/10.7202/006729ar Résumé de l'article La classification et l'interprétation de textes intermédiaux, c'est-à-dire des textes combinant le texte avec l'image, dépend du point de vue adopté vis-à-vis de la situation de communication, soit la production, soit la réception de tels textes. La production d'un texte intermédial est, dans certains cas, simultanée (affiches, bande dessinée, pubs) et consécutive dans d'autres cas (critique d'art, ekphrasis, illustrations). La réception d'un texte intermédial est, dans la plupart des cas, simultanée (illustrations, affiches, pubs, bande dessinée) et consécutive dans certains cas particuliers (critique d'art, ekphrasis). À la base de ces deux critères, simultanéité ou consécutivité, on peut distinguer différents degrés d'enchevêtrement du texte et de l'image dans le discours intermédial. Un troisième critère -la distinctivité, c'est-à-dire la possibilité de séparer physiquement le texte de l'image -permet maintenant de distinguer entre quatre degrés d'intrication croissante : transposition, juxtaposition, combinaison et fusion du texte et de l'image. Une telle catégorisation mène à une construction théorique de types virtuels d'enchevêtrement et d'intermédialité. Il s'avère qu'un nombre limité de catégories nous permet de définir toute occurrence de discours intermédial comme une combinaison spécifique de types intermédiaux et que toute occurrence de discours intermédial peut être définie selon les termes de ces catégories. Cela ne veut pas dire que les occurrences se conforment ou se limitent nécessairement aux catégories distinguées. Celles-ci ne constituent en effet pas un nombre limité de types d'intermédialité, car bien d'autres combinaisons sont possibles. Le timbre-poste commémoratif -discours presque toujours intermédialconstitue un exemple parfait à la fois du pouvoir descriptif de la catégorisation proposée et de la créativité artistique spécifique déployée dans chaque timbre. Une analyse des relations entre texte et image dans une série de timbres néerlandais montre l'efficacité de la catégorisation élaborée et la possibilité de combiner différentes catégories de discours intermédial dans un seul timbre-poste.
doi:10.7202/006729ar fatcat:xubnkolpbfaadjenobeu6o4zea