Société Française d'Allergie
1956
International Archives of Allergy and Immunology
Seance du 20 Novembre 1956 Aspects théoriques du problènie des auto-anticorps M. P. Grabar. Pour expliquer la possibilité de formation d'auto-anticorps dans les malades dites «auto-allergiques», trois hypotheses sont proposées et discutées: Possibilité de formation d'anticorps envers une substance endogène modifiée. Les anticorps ainsi formes pourraient peut-être réagir par une sorte de reaction croisée avec les substances normales et provoquer des lesions. Les anticorps anti-constituants des
more »
... ganes, qu'on rencontre dans certains états pathologiques, seraient simplement dûs à Γexagération pathologique d'un phéno-mène physiologique normal: la formation de globulines qui servent de transporteurs de produits du métabolisme ou de degradation des cellules. Les substances qui sont synthétisées dans Γorganisme seulement, après un certain stade de développement embryonnaire, ou qui sont situées de telle manière, que, normalement, elles ne viennent jamais en contact avec les cellules responsables de la formation d'antícorps, peuvent, de ce fait, être antigéniques et provoquer la formation d'anticorps, comme les substances exogènes. Les manifestations atypiques de l'allergie de contact M. M. S. Sidi et Hincky. Les dermites allergiques de cause externe se présentent presque toujours sous forme d'un eczema aigu, suintant, lichénifié, qui peut être localise et porter Γempreinte du produit responsable. Ces dermites de contact se présentent sous forme de: fissures, kératoses sous-unguales, perlèches, urticaire, érythème, oedème, mélanoses, mélanose de Riehl. Elles semblent plus fréquentes à Γheure actuelle; les tests sont difficiles à interpreter, car il s'agit d'une allergie à la fois tissulaire et humorale. Les reactions cutanées à la chlorpromazine, maladie professionnelle M. F. Benoist a observe, depuis plus d'un an, un certain nombre d'infirmiers des deux sexes des Hôpitaux psychiatriques, présentant diverses reactions cutanées, après avoir effectué pendant plusieurs mois des injections de chlorpromazine: dermite de la face et des mains, oedème palpébral avec prurit, notamment. La sensibilisation de ce personnel hospitalier peut apparaître même quand il n'y a pas de manipulation du produit (après ingestion de celui-ci par ex. ou passage répété dans un local où sont faites les preparations de chlorpromazine. II s'agit là d'une maladie professionnelle, comme dans le cas des accidents du même type d'ailleurs, observes chez les infirmières manipulant de la Pénicilline ou de la Streptomycine. M. Sidi. La chlorpromazine a souvent aggravé les dermites eczémateuses, en particulier celles qui étaient provoquées par le phénergan. Les tests ont montré qu'il existe une sensibilisation de groupe entre le largactyl et le phénergan; celle-ci est expliquée par Γanalogie qui existe entre les formules de ces deux produits. 286 Proceedings -Gesellschaftsberichte -Sociétés L'eczéma au largactyl est aussi frequent chez les infirmières qui le manípulent que chez les ouvriers qui le préparent. Les tests par absorption ont décelé une reactivation très violente de la
doi:10.1159/000228346
fatcat:sfnfgs4qcjehrcwturbmjx6dza