A propos de la théorie cinétique des plasmas homogènes
Michel Bayet, Jean-Loup Delcroix, Jean-François Denisse
1955
Journal de Physique
431 contient une fois la formule par maille élémentaire. Les groupes octaédriques [SnCI6]--et [Ni(H20)e]++ sont arrangés en colonnes compactes, neutres, parallèles à l'axe ternaire. Les liaisons électrostatiques entre colonnes sont relativement rares, ce qui explique le clivage facile du cristal suivant les faces (110) parallèles à l'axe ternaire. Le cristal de MnSiFg, 6H,O reste entier et transparent quand la température s'abaisse jusqu'à la température de l'hélium liquide. Nous avons observé
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... eux plaques cristallines, entre polariseurs croisés, en lumière parallèle et en lumière convergente. L'une des plaques était taillée perpendiculairement, l'autre parallèlement à l'axe ternaire. Les phénomènes optiques sont normaux, pour un cristal rhomboédrique, au-dessus de -400 C. A basse température le cristal est composé de cristallites en forme de plaques minces parallèles aux plans de clivage. Ces cristallites, observés dans la lame perpendiculaire à l'axe du cristal, sont biréfringents ; une de leurs lignes neutres est orientée à 17 ± 30 des plans de clivage; on trouve pour ces lignes neutres, selon le cristallite considéré, les trois orientations se déduisant l'une de l'autre par symétrie autour de l'axe ternaire. On peut donc penser qu'à basse température la symétrie du cristal est inférieure à la symétrie rhomboédrique. Le changement de phase se produit à une température de -50 40 C au refroidissement, et, au réchauffement, à une température de -40 ± 20 C. Les limites des domaines cristallins, de même que l'orientation des lignes neutres sont différents à chaque refroidissement. Il est probable que les colonnes qui forment l'unité de structure dans le cristal rhomboédrique sont conservées, puisque les faces de séparation entre cristallites sont parallèles à ces colonnes; le changement de phase peut s'effectuer par rotation de ces colonnes net réarrangement des liaisons les unissant, liaisons qui dépendent en particulier de l'orientation des molécules d'eau. Il est possible que d'autres sels de 1a même série présentent également un changement de phase. , Manuscrit reçu le 4 mars 1955. [1] PAULING L. Observatoire de Paris, Section d'Astrophysique. Nous venons d'avoir connaissance d'un article de H. Kober [1] qui traite un cas particulier de notre formule générale donnant J( f ) [2], celui où m = o (pas de champ magnétique) et où les particules qui se heurtent sont des sphères rigides élastiques de rayons respectifs r et R (on pose : r + R = cr), sans interaction à distance. -Dans ce cas, les relations (131) de notre article [2] se réduisent à la seule égalité tandis que la relation (37) donne puisqu'alors Par suite, (q désigne la « section de choc », ), le « libre parcours moyen », quantités toutes deux indépendantes de v dans cette hypothèse). Les Ci,Õ étant identiques aux polynomes de Legendre P il on retrouve donc, en désignant par ai une fonction isotrope de la vitesse v et du temps t, la formule (9) de Kober Donc, pour des sphères rigides sans interaction, toutes les fréquences de relaxation sont égales et s'identifient à la fréquence de collision des particules, qui est alors bien définie et proportionnelle à la vitesse. , Manuscrit reçu le 28 février 1955. [1] KOBER H. Nous montrerons ailleurs pourquoi la théorie de l'Électrolyse, proposée par P. Jolibois [1] nous paraît inacceptable et comment les quelques expériences qui lui avaient semblé cruciales s'expliquent bien dans la théorie classique. L'une de ces expériences que P. Jolibois a nommée Cataphorèse des acides et des bases [2], est originale. Lorsqu'en solution aqueuse, on électrolyse un acide fort, le courant électrique étant maintenu constant par une augmentation suffisante de la tension, on observe qu'à partir de la cathode se développe une couche d'eau pure dont la frontière acide, très nette si l'on prend quelques précautions, progresse à la vitesse de l'ion radical vers l'anode où se concentre Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.
doi:10.1051/jphysrad:01955001605043101
fatcat:hgcdb6eudneiniiaiuinr63kde