SOCIÉTÉ IlOT A NIQUE DF. FRANCE. dont il a déjit parlé dans la séance du 1:3 juillet 1877. Sur cent pieds de Fraisiers qui, l'an dct'nicr, n'avaient fourni aucun individu ferl ile, il s'en est trotl\'1·~ 1lt' ux fJH i, ce printemps, ont p01'Lé plusieurs fruits savoureux et parfumôs, comme les membres p1·ésents à la séance peuvent le constater. Il n'est pa~ inutile de rappeler que, dans le j:wdin oit sc trouvaient primitivement ces Fraisiers, avant fl'avoir ét1: introduils t:hez l\1. L.

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... leur stérilité n'avait .iamnis 1:•t6 rrmfll'fJlll'c pa1· le prop1·iétain'; pat const':quent, ces plantes auraient pr1!senté des alternatives de fertilité ct de stôrililé dont les modiHeations ser·ont suivies ;wec soin chaque année. Au nom de i\1. L. Man·hand, l\1. Poisson met sous le~ yeux des mcmhres de la Soeit!t1:: une fasciation de Romaine dont le dé\'cloppement c~!. considôrablc, ct qui eettc année était fréquente snr ces sortes Je salades. M. Malinvaud !iL quelques passag·cs d'une bt·ochure qu'il a reçue pour la hihliotllèqnc de la Sociélé, f~t qui a pour titro : Nole sur quelques plantes etranyères tecueillies à Lodève (llerault}, pat· )1. .\. Auhouy. Une partie th~ N::> espèC.(lS awarticnnent :'t la Il ore 1l' .\ lg~~ric : Clypeola C,ijclodontea Del., Etyngiwn triqtwlnun Va !JI.. 0 nueni.s OEH·rea DH., Poa alroviren.~ D(~sr., d.c. ; fl'antn~s sonl Ol'i-;ânah·e~ de l'Orient (Lepidium perfolialurn L., Centmwca di{-{usa Lam., ete.), on de l' Améi'ique méridionale (Sporobohts tenaci.s.sùnus P.lleauv., Eleusine oligostachya Linli., etc.). La pat1·ie de quelques-unes est ineonnue: SisyrincMu.m excisurn Godr., Stipa intricata God1·., papfWSa Del. el. tenella Godr., et0. M. )lalinvaud dit, en tem1inant, (rue les t·cehcr·ches de l\1. Auhouy ajout·Jront un nouveau ct intt·ressant chapitre à l'histoire des flol'ules adventiecs de la France m(·ridionale, dont ftuelqtws-uncs ont. d1\j~t étt~ l'ol•jd 1le savants ol imporlants travaux ('1). )f. J[alinv:md lltit ensuite la communication suivante :