Des vertus de la schizophrénie pour le prototypage d'applications à composants interopérables

Laurent Pautet, Fabrice Kordon
2004 Techniques et sciences informatiques  
La schizophrénie dans le domaine des intergiciels vise à résoudre le problème d'interopérabilité entre modèles de répartition, plus connu sous l'acronyme M2M pour « Middleware To Middleware ». Si un intergiciel générique instancie une personnalité pour un modèle, un intergiciel schizophrène instancie simultanément plusieurs personnalités cohabitantes et interagissantes. Cette approche permet de construire des passerelles dynamiques entre intergiciels hétérogènes, solution souple au problème du
more » ... 2M. L'architecture qui en découle facilite également le prototypage et le développement rapide d'applications réparties à composants. Notre plate-forme schizophrène PolyORB s'articule autour de composants adaptables fondés sur des gabarits de conception classiques ou spécifiques. ABSTRACT. Schizophrenia in the middleware context intends to solve the distribution model interoperability issue (M2M or « Middleware To Middleware »). When a generic middleware instantiates a personality for a distribution model, a schizophrenic middleware includes several coexisting and collaborating personalities. This enables the construction of dynamic gateways between middleware in order to provide a flexible solution to the M2M problem. The resulting architecture also facilitates the rapid prototyping of component based distributed applications. Our schizophrenic platform PolyORB is composed of adaptive components based on standard or specific design patterns. MOTS-CLÉS : intergiciels, prototypage, interopérabilité, généricité, configurabilité, composants.
doi:10.3166/tsi.23.1301-1328 fatcat:k44m3oiwbfdvfhci4a34ydtun4