Moi++, le moi cyborg et la ville d'après le 11 septembre
William J. Mitchell
2003
Sociétés (Paris)
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il
more »
... st précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Prologue Afin d'honorer le centenaire approchant, je me suis embarqué pour un pèlerinage électronique. Comme Ulysse mettant les voiles pour Ithaque, j'ai regardé vers les paradis pour me guider 2 . Je suis entré dans « Marconi Station, Wellfleet, Massachusetts » à l'aide de mon système de navigation automobile. Le satellite GPS m'a situé, le logiciel a calculé la route la plus rapide et des commandes d'une voix artificielle m'ont conduit vers une falaise sablonneuse sur les rives de Cape Cod. Roulant à toute allure sur la Route 6, écoutant leur radio et occasionnellement discutant à leur téléphone portable, les automobilistes n'y pensent pas, 1. William J. Mitchell est Doyen du MIT School of Architecture and Planning et professeur d'architecture, media arts et science. Il vient d'être nommé à la tête du MIT's Program in Media Arts and Sciences, comprenant le prestigieux MIT -Media Laboratory, http://loohooloo.mit.edu/people/mitchell.html Ce texte est la traduction du prologue ainsi que d'une partie du chapitre 3 de l'ouvrage de William J. Mitchell, Moi ++ The Cyborg Self and the Post-9/11 City, MIT Press, Cambridge, USA, à paraître en septembre 2003. Traduction par concession de l'auteur. Tous droits réservés. Copyright William J. Mitchell. 2. Homer, Odyssey, Book V (traduit par Samuel Butler) : He never closed his eyes, but kept them fixed on the Pleiads, on late-setting Bootes, and on the Bear -which men also call the wain, and which turns round and round where it is, facing Orion, and alone never dipping into stream of Oceanus -for Calypso hat told him to keep this to his left. Days seven and ten did he sail over the seas, and on the eighteenth the dim outlines of the mountains on the nearest part of the Phaeacian coast appeared, rising like a shield on the horizon. Document téléchargé depuis www.cairn.info ---207.241.229.243 -07/07/2016 21h01. © De Boeck Supérieur Document téléchargé depuis www.cairn.info ---207.241.229.243 -07/07/2016 21h01. © De Boeck Supérieur
doi:10.3917/soc.079.0051
fatcat:inhpbgf2nzdg7bkxapwhjoj6ey