Déveine

1920
LE CONTEUR VAUDOIS -Dis-donc, Gäbet, la trâové-tou bouna El Gäbet de lâi repondre : -Oï ma fâ, lè rudo bouna, pî prâo Vo z'arài falliu lè z'oûre recaffâ. Luc à Dzaquié. Le plus difficile. -Quelques voyageurs de commerce attablés le soir au yass causent de leurs affaires : -Vous ne sauriez croire, dit l'un d'eux (voyageur en vins), ce que notre métier est pénible si on veut débiter sa marchandise. Toujours boire avec le client, toujours boire avec... -Et sans faire la grimace, interrompit un des
more » ... copains. Un large rire accueille l'interruption et on aborde un autre sujet de conversation. Déveine. -Un Marseillais raconte qu'il est propriétaire de mines de sel considérables, dans un pays plus ou moins fantastique. -Ces mines doivent vous rapporter beaucoup. -Oui, dans les premiers temps... malheureusement les ouvriers ont bientôt rencontré des couches de poivre qui ont sérieusement entravé l'exploitation. LA COUPE DU ROI DE HOLLANDE Nous avons reçu la lettre que voici : Lausanne, le 23 juin 1920. Mon cher Conteur, Pour compléter la réponse à ton correspondant Rochardon, je te dirai que la coupe offerte par le roi de Hollande au tir fédéral de Lausanne en 1876 n'a pas été délivrée comme prix, mais a été conservée par la Société Suisse des Carabiniers, dont le Comité la présente à chaque tir fédéral. Entre temps, elle est déposée au Musée Historique à Berne, dans la Schutzenstube, avec une magnifique collection de coupes et médailles de tir. Ton dévoué : H. P. Extrait d'une lettre de mon grand-père. Le Journal de Morges publie la très intéressante lettre que voici : Possesseur d'une jolie fortune, il vivait bien, s'entourait de toutes les douceurs de la vie, mais il avait tous les traits distinctifs de l'avare. On le craignait dans notre petite ville, où il remplissait les fonctions de juge de paix. Il était aussi membre du Grand Conseil, et beaucoup d'autres choses encore. Mais n'oublions pas ses chats : il' en avait ia manie, et c'est sans doute grâce à ime. certaine^eoiiformité de son caractère avec celui de ces petites bêtes que M. Plombin était rusé comme un ehat, hypocrite comme un ehat, et que, comme un ehat, il donnait souvent de méchants coups de griffe.
doi:10.5169/seals-215689 fatcat:arliobsu5zfa3pdipfjb3jvzii