Summer Solar Radiation in the Canadian High Arctic

Ming-ko Woo, Kathy L. Young
1996 Arctic  
The limited number of weather stations in the Canadian Arctic Islands has prevented the mapping of incoming shortwave radiation. A cloud layer model, using cloud observations reported by summer field camps supported by the Polar Continental Shelf Project, allows the computation of solar radiation for these widely scattered arctic sites.The calculated values were combined with the measured data from the weather stations to examine the temporal and spatial variations of summer radiation. For the
more » ... ears studied , incoming shortwave radiation was the highest in June and declined afterwards. On a local scale, coastal low clouds that are prevalent during the open-water periods reduce the solar radiation receipt, but local variability is unlikely to mask the regional trends. At a regional level, most field camps are highly correlated with their closest weather stations. The short-term field camp data were adjusted with the long-term means of the weather stations to map the distribution of solar radiation for the months of June to August. Throughout these months, the northern Queen Elizabeth Islands have relatively high radiation, which decreases towards the western sector. Both seasonal and spatial variations of solar radiation may be related to the distribution of clouds. RÉSUMÉ. En raison du nombre limité de stations météorologiques dans l'archipel Arctique canadien, on n'a pas pu établir une cartographie de la radiation incidente à ondes courtes. Le modèle d'une couche de nuages, réalisé à partir d'observations nuageuses rapportées par des études estivales sur le terrain effectuées dans le cadre de l'Étude du plateau continental polaire, permet de calculer le montant de radiation solaire pour ces sites de l'Arctique dispersés sur un vaste territoire. Les valeurs calculées ont été combinées aux valeurs mesurées dans les stations météorologiques afin d'examiner les variations temporelles et spatiales de la radiation estivale. Pour les années de l'étude , la radiation incidente à ondes courtes était la plus forte en juin et déclinait ensuite. À échelle locale, les nuages bas le long de la côte qui sont présents en abondance durant les périodes d'eau libre réduisent la réception de radiation solaire, mais la variabilité locale ne masque probablement pas les tendances régionales. À échelle régionale, la plupart des camps sur le terrain ont une forte corrélation avec les stations météorologiques les plus proches. Les données à court terme obtenues sur le terrain durant l'été ont été ajustées avec les moyennes à long terme des stations météorologiques pour établir la cartographie de la radiation solaire pour les mois de juin à août. Durant ces mois, la partie septentrionale des îles de la Reine-Élisabeth a une radiation relativement élevée, qui décroît lorsqu'on s'éloigne vers l'ouest. Les variations saisonnières comme spatiales de la radiation solaire peuvent être reliées à la distribution des nuages. Mots clés: Arctique, nuages, radiation solaire Traduit pour la revue Arctic par Nésida Loyer.
doi:10.14430/arctic1195 fatcat:byegktc2xvdblkogn37vubiliu