Cultivated diploid potatoes (2n = 2x = 24) are self-incompatible, but can be altered to become selfcompatible using the Sli gene. Previously, a diploid clone 97H32-6 was selfed up to S 3 using the Sli gene. To explore the usefulness of the Sli gene for the production of highly homozygous diploid potatoes, 2 S 4 families from the above 97H32-6 derived S 3 lines (inbred series A) and 3 S 5 families by continuous selfings from a different F 1 (= S 0 ) plant (inbred series B) were developed. The

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... el of heterozygosity and the location of heterozygous loci on the genetic map were investigated using RFLP and AFLP markers. The average heterozygosity levels of the originally heterozygous loci decreased from 100% in S 0 to 10.7% in S 4 and 8.6% in S 5 (inbred series A and B, respectively). The average rate of reduction in heterozygosity per generation (38.4% and 38.5% for inbred series A and B, respectively) was lower than the theoretically expected rate (50%). However, none of the loci or chromosome sections was exclusively heterozygous in the advanced self-progeny. Thus, highly homozygous and seed-propagated diploid potatoes could be obtained by repeated selfing using the Sli gene. Résumé : Les pommes de terre diploïdes cultivées (2n = 2x = 24) sont autoincompatibles mais cela peut être modifié grâce au gène d'autocompatibilité Sli. Antérieurement, 1 clone diploïde, 97H32-6, a été autofécondé jusqu'en S 3 à l'aide du gène Sli. Afin d'explorer l'utilité de ce gène pour la production de pommes de terre diploïdes fortement homozygotes, 2 familles S 4 dérivées des lignées S 3 mentionnées plus haut (série A de lignées autofécondées) et 3 familles S5 obtenues par autofécondation continue d'une plante F 1 (=S 0 ) différente (série B) ont été produites. Le niveau d'hétérozygotie et la position des locus hétérozygotes sur la carte génétique ont été déterminés à l'aide de marqueurs RFLP et AFLP. Les niveaux moyens d'hétérozygotie pour les locus initialement hétérozygotes sont passés de 100 % en S 0 à 10,7 % en S 4 et 8,6 % en S 5 chez les séries A et B, respectivement. Les taux moyens de réduction de l'hétérozygotie à chaque génération (38,4 % et 38,5 % respectivement) étaient plus faibles que l'attente théorique (50 %). Cependant, aucun des locus ou segments chromosomiques n'était exclusivement hétérozygote chez les lignées autofécondées. Ainsi, des pommes de terre largement homozygotes et reproduites via les graines ont été obtenues par autofécondation répétée à l'aide du gène Sli.