L'organisation du service forestier subalterne dans le canton de Vaud

F. Grivaz
1944
dans le canton de Vaud (Résumé d'une conférence donnée par le soussigné, à l'Ecole forestière de 1 Zurich, le 14 janvier 1944) Un récent travail sur l'organisation forestière d'un grand pays voisin relevait : « qu'une loi forestière est l'expression et la manifestation législative de la politique de son temps et que cette politique dépend des conceptions philosophiques et économiques fondamentales régnant dans le pays. » Si l'on se base sur cette déclaration, on doit reconnaître que les
more » ... ons forestières ont été extrêmement développées, de tout temps, dans le canton de Vaud. En 1904 déjà, puisque le Grand Conseil supprimait 650 postes de gardes forestiers communaux pour les remplacer par 150 postes de gardes forestiers de triage. En 1918 encore, puisque le Grand Conseil portait le nombre des arrondissements forestiers de 11 à 20. Ces conceptions, par contre, sont moins développées ailleurs, ainsi dans ce canton où le Grand Conseil n'est pas même entré en matière pour discuter au sujet d'une réorganisation forestière jugée pourtant des plus nécessaires. Au XYIme et au XVIIm6 siècle, les ordonnances qui réglaient l'économie forestière avaient pour but exclusif l'approvisionnement des habitants du pays, ou l'alimentation du trésor du souverain et surtout la. protection de la chasse. Ces ordonnances définissaient l'intervention immédiate de l'Etat dans la sylviculture, pour le rendre et le maintenir capable de remplir ses obligations vis-à-vis de la collectivité. Intervention double, dans un sens par les mesures prises, dans un autre par ses agents d'exécution. Ces agents ont existé, dès le début, sous des formes et avec des attributions bien différentes.
doi:10.5169/seals-784871 fatcat:benw2qinnfga3ngaum2xhm3mf4