Kateri Lemmens, Nihilisme et création. Lectures de Nietzsche, Musil, Kundera, Aquin

David Bélanger
2017 @nalyses  
Le sujet semble éviter toute forme d'épuisement, et les adages -« on ne fait pas de littérature avec de bons sentiments » et autres « professeurs de désespoir » -reviennent comme un terreau fertile où faire pousser les évidences : la littérature, la bonne littérature, sera sombre, triste, vraie, crue. L'entreprise de Kateri Lemmens, avec Nihilisme et création, est précisément de dépasser la déconvenue taillée par ces adages pour remonter à la racine de ce désespoir intrinsèque dont est, dont
more » ... t être fait l'art : elle en revient à Nietzsche, dans un fascinant état de la question qui, en lui-même, suffit à justifier l'ouvrage. Des analyses des oeuvres et des pensées de Robert Musil, de Milan Kundera et d'Hubert Aquin permettent ensuite de mettre les concepts en mouvement.
doi:10.18192/analyses.v12i1.1934 fatcat:ktzucrklznhirjlukw2uoejss4