Sens et savoir du monde. Quel discours théologique sur la création ?

Pierre Gisel
1996 Laval théologique et philosophique  
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « Sens et savoir du monde. Quel discours théologique sur la création ? » Pierre Gisel Laval théologique et philosophique, vol. 52, n° 2, 1996, p. 355-364. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/400996ar Note
more » ... les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Document téléchargé le 10 février 2017 12:35 Laval théologique et philosophique, 52, 2 (juin 1996) : 355-364 M 9 étant déjà passablement exprimé, ailleurs 1 , sur la théologie de la création, ses formes propres en christianisme et sa pertinence aujourd'hui, je vais ici non procéder à un exposé suivi, mais présenter trois séries de thèses. Conformément au voeu des organisateurs, elles tenteront de faire face aux discours que les scientifiques tiennent sur le monde, son origine et son évolution. Elles sont, d'abord, soumises à la discussion. Liminairement, je rappelle ou prends acte de ce que le savoir scientifique a rompu avec tout déterminisme et tout finalisme. Il ignore tout de forces qui auraient dirigé le processus évolutif et conduit la matière et la vie aux conditions que nous connaissons présentement. Il ne connaît que des mutations et des sélections, hors programme et à partir d'une simple possibilité à chaque fois 2 . Dans ce qui suit, j'entends, d'abord, dire qu'à mon sens, la théologie n'a pas à contester ici la science, sur son terrain, et énoncer pourquoi il m'apparaît nécessaire et bon, théologiquement, de ne pas succomber là à ce qui me paraît être une mauvaise tentation. Ce point est pour moi lourd d'enjeux importants, culturels et sociaux tout aussi bien que proprement spirituels. Je m'efforcerai, ensuite, d'indiquer en quoi les motifs d'une « théologie de la création » n'en sont pas répudiés pour autant et décidément sans pertinence, mais quels peuvent être là un « savoir » et un « sens » du monde.
doi:10.7202/400996ar fatcat:4f4wdniclzdnldcpe27vue75wa