La « voix d'encre » de René Char. Poésie et silence dans Fureur et mystère

Olivier Belin
2018 Études littéraires  
Cet article montre comment les poèmes de Fureur et mystère (1948), à rebours d'une certaine poésie de la Résistance, cherchent paradoxalement à conjoindre le chant et le silence. Tel est l'enjeu de cette « voix d'encre » que René Char évoque dans les Feuillets d'Hypnos, et qui implique à la fois une éthique conduisant au mutisme éditorial, et une poétique transformant le silence en condition même de la parole.
doi:10.7202/1054009ar fatcat:qqrv6acujngsrcf3uiojunlmg4